Livres

Vaux-sur-Seine/Charols, Edifac/Excelsis, 2013, 151 p.
Face aux aléas de l’existence, il y a une certitude : nous allons mourir. Ce livre se propose d’accompagner le lecteur dans l’écoute de ce que la Bible, qui est le livre de toute la vie humaine, nous révèle de la fin de l’existence terrestre. En dialogue avec les sciences et d’autres approches philosophiques et religieuses de la mort, il pose aussi la question du fondement sur lequel repose l’espérance chrétienne. Au cœur de cette démarche, il invite à rencontrer celui qui précède le croyant sur le chemin de la mort : le Christ mort et ressuscité pour nous.
Avec une contribution du pasteur Charles Nicolas aumônier des hôpitaux à Alès.
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Ce que les cieux racontent : la science à la lumière de la création
Nogent-sur-Marne/Charols, Éditions de l’Institut Biblique de Nogent/Excelsis, 2008, 246 p.
Comme l’écrit le professeur Cyrille Michon dans sa préface, Lydia Jaeger, dans le présent ouvrage, vise à « présenter une conception de la nature et de ses lois qui soit informée par la croyance en une dépendance radicale de toute chose à l’égard de Dieu. […] Armée d’une théologie bien articulée et d’une connaissance précise de l’épistémologie contemporaine, L. Jaeger peut ainsi soutenir une position paradoxale : tout en refusant la conception philosophique du théisme comme connaissance naturelle de Dieu, et plus encore la défense du créationnisme sur la base de notre connaissance de la nature, elle défend l’intelligibilité de la création, voire la fécondité pour la science de la reconnaissance de la création. […] Il convient de saluer une initiative rare, surtout en France. De tels sujets sont rarement abordés de front, et quand ils le sont, ce n’est pas dans le sens de ce livre. Qui plus est, le souci de l’argumentation fait souvent défaut aux perspectives sur la religion et la théologie. On trouvera ici, au contraire, une démarche rigoureusement argumentative, même si elle prétend justement exposer une limite aux pouvoirs de l’argumentation. " Il faut savoir assurer où il faut, douter où il faut, en se soumettant où il faut " disait Pascal. […] On ne saurait plus réfléchir raisonnablement sur la création sans considérer attentivement les analyses et les positions [… ce livre] défend. »
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Traduction anglaise : What the Heavens Declare : Science in the Light of Creation
Wipf and Stock, 2012,xxiv +188 p.

Marne-la-Vallée/Nogent-sur-Marne, Farel/Éditions de l’Institut Biblique, 2007, 123 p.
Nombre de confessions de foi commencent par l’affirmation selon laquelle Dieu est Créateur. Pour ne citer qu’un exemple particulièrement connu, le symbole dit des apôtres s’ouvre sur la foi au Dieu Créateur — « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre… » — et bien d’autres résumés de la foi chrétienne, à travers les siècles, ont suivi cet exemple. Confesser Dieu comme Créateur implique, comme l’autre face d’une même vérité, une seconde conviction tout aussi essentielle, même si celle-ci est peut-être moins souvent formulée explicitement : tous les autres êtres sont créés par Dieu : ils sont créatures. Ainsi, la vision chrétienne se caractérise par une asymétrie fondamentale : la création, qui a une consistance propre, se trouve face au Créateur, dont tout dépend et qui ne dépend de rien. De même que le fait que Dieu est Créateur est décisif pour la conception biblique de Dieu, de même le caractère créé du monde détermine le regard que nous devons porter sur l’univers — et sur nous-mêmes, comme faisant partie de la création.
Mais que dit-on exactement quand on confesse que le monde est créé ?
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Traduction espagnole : Vivir en un mundo creado
Barcelone, Andamio, 2010, 140 p.
Traduction allemande : Als Mensch in Gottes Welt. Im Licht der Schöpfung leben
Bonn, Verlag für Kultur und Wissenschaft, 2012, 119 p.
Lois de la nature et raisons du cœur
les convictions religieuses dans le débat épistémologique contemporain

S’interroger sur le rôle que jouent les convictions religieuses dans la discussion épistémologique contemporaine, paraît à première vue une démarche surprenante, en décalage avec les canons habituels de l’enquête académique. L’absence de renvois explicites au divin est souvent considérée comme faisant partie intégrante de la démarche scientifique moderne, de sorte que l’on parle de l’athéisme méthodologique des sciences de la nature. De même, les débats contemporains en philosophie ne font guère intervenir — au moins en surface — les convictions que les uns et les autres adoptent en matière de religion. La tradition laïque de la société française exclut en particulier la théologie des disciplines académiques abordées dans l’espace public universitaire. Le présent travail ose braver l’interdit qui pèse encore trop souvent sur les recherches interdisciplinaires et qui tend à rejeter la religion hors du champ de l’enquête intellectuelle. Au centre de l’étude se trouve le rôle que peuvent jouer les convictions religieuses dans les approches qu’adoptent aujourd’hui les épistémologues pour rendre compte de l’ordre naturel, et en particulier du concept scientifique de loi : dans quelle mesure les options religieuses d’un penseur influencent-elles les choix qu’il fait quand il élabore sa conception de l’ordre cosmique ?

Nogent-sur-Marne/Cléon d’Andran, Éditions de l’Institut Biblique de Nogent/Excelsis, 2000, 128 p. (2ème édition 2006, 122 p. ; traductions espagnole et allemande, 2007).
La foi s’oppose-t-elle à la science ? Peut-on être scientifique et croyant ? Que dit la Bible en matière de science ? En quoi la science s’éloigne-t-elle de la Bible ? L’auteur répond sans concession à ces questions par une analyse approfondie des rapports et des conflits possibles entre la foi et la science, après un chapitre d’introduction à l’histoire de la science moderne.
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Traduction allemande : Wissenschaft ohne Gott ? Zum Verhältnis zwischen christlichem Glauben und Wissenschaft
Bonn, Verlag für Kultur und Wissenschaft, 2007, 121 p.
Traduction espagnole : Hacia una filosofía cristiana de la ciencia
Grand Rapids, Libros Desafio, 2011, 123 p.
Traduction turque: Tanrısız bilim olur mu ?
Istamboul, Yenı Yaşam, 2011, 139 p.
Croire et connaître : Einstein, Polanyi et les lois de la nature
Nogent-sur-Marne/Cléon d’Andran, Éditions de l’Institut Biblique de Nogent/Excelsis, 1999, 270 p. (2ème édition 2005, 334 p.).
Quel rapport entre engagement religieux et étude de la nature, entre théologie et science ? Préoccupation fondamentale que les trois études réunies dans cet ouvrage abordent sous des angles différents. Penseur original, méconnu de bien des francophones, Michael Polanyi met en lumière l’engagement personnel inhérent à tout acte de connaissance, y compris l’entreprise scientifique. Se pose alors le problème de l’objectivité du savoir humain. Albert Einstein voit dans la recherche scientifique le fruit exquis de la religion cosmique. Celui que l’on peut considérer comme le plus grand savant du vingtième siècle donne ainsi une réponse particulièrement limpide à la question du rapport entre foi et science, réponse qui mérite une analyse attentive. L’auteur s’intéresse enfin au fait que la science utilise fréquemment le concept de loi de la nature, que l’on retrouve dans la Bible. S’interroger sur les similitudes et les différences ouvre une troisième voie d’accès au dialogue interdisciplinaire. Trois études faisant ressortir la complicité entre le croire et le connaître, établissant ainsi un pont entre les nobles activités humaines que sont la foi et la recherche scientifique. Dans une lettre ouverte à l’auteur, publiée en guise de postface, Henri Blocher, doyen honoraire de la Faculté livre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine (Yvelines), propose une clé de lecture pour l’ensemble de l’ouvrage. Il affronte en particulier la problématique de la connivence entre la réalité et la pensée humaine, et prend position sur la question du réalisme.
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Traduction américaine : Einstein, Polanyi and the Laws of Nature
West Conshohocken, Templeton Foundation Press, 2010, 319 p.